Conçu pour tous comme une voie par Ô Sensei Ueshiba Morihei (1883 – 1969) juste après la Seconde Guerre mondiale, l’aïkido est un art martial de paix.

Avec le partenaire, l’Aïkido permet d’accéder à une dimension créative issue du conflit, considéré alors comme l’opportunité de réunir deux énergies pour en créer une troisième et d’obtenir la victoire juste, au-delà de toute notion de gagnant ou de perdant.

L’Aïkido se pratique selon 3 niveaux d’énergie : par les techniques à mains nues (aïkitaï ou aïkijustsu), avec le bokken (aïkiken) et le jo (aïkijo) – à cela s’ajoute la pratique interne, l’aïkitaïso.

L’aïkidoka cherche à créer des liens de sympathie avec l’attaquant, à le contrôler sans le blesser. Il transforme l’intention d’attaque en acte de communication  » en changeant le cœur de l’adversaire « .

Aïkido peut se traduire littéralement par Voie (Do) de l’harmonie (Aï) des énergies (Ki).

L’Aïkiryu

En 2004, Charles Abelé Shihan crée la Fédération d’Aïkiryu et des Arts du Geste.

Aïkiryu peut se traduire par « Aï » () qui signifie Amour, ou ce qui rend le lien possible. « Ki » ( ) représente l’élan vital, et « Ryu » (), représente le dragon, symbole de résolution des contraires et gardien de trésors cachés.

Né du cheminement de Charles Abelé Shihan sur sa voie personnelle, l’Aïkiryu est une évolution qui se propose d’explorer d’autres pratiques corporelles (Mouvement dansé, Chant, Tiu shu,…) en vue d’une approche plus sensible des structures corporelles et énergétiques.